Malgré la grosse campagne de désinformation autour de ce vaccin, le pays de Paul BIYA assume sa posture de leader sur le continent.
C’est donc à 10h ce mercredi matin à l’hôtel Stars Land de Douala, que le Dr MANAOUDA Malachie, Ministre de la Santé Publique, a lancé officiellement les travaux de « l’atelier de partage d’expériences sur l’introduction du vaccin contre le paludisme dans le programme élargi de vaccination au Cameroun », et qui iront jusqu’au vendredi 5 avril prochain.
Une cérémonie de lancement tenue en présence du Représentant résidant OMS Cameroun et des responsables régionaux OMS Afrique, l’évènement se tenant sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Ouverte aux quarante-sept Etats africains membres de l’organisation, cette démarche concernait principalement les pays favorables au vaccin en Afrique. Déjà en place pour l’inauguration des travaux, la RDC, le Burkina Faso, le Bénin, le Burundi, l’Ouganda,la Sierra Leone, le Ghana, et quatre autres délégations invitées. Et naturellement le Cameroun , le pays hôte.
Prenant la parole en cette circonstance, le Ministre MANAOUDA Malachie a tenu à dire toute sa gratitude pour le choix porté sur le Cameroun, pour abriter cet atelier hautement important à l’échelle continentale, dans la perspective de combattre efficacement le paludisme par le vaccin. Introduisant le volet « partage d’expériences », le Minsanté a souligné à tout son auditoire que l’introduction du vaccin a été rendue possible au sein du triangle national grâce à trois principaux atouts : l’engagement politique, la gestion efficace de l’"infodémie" et de la désinformation, et la transparence autour de tout le processus d’introduction. Avec le premier atout qui est celui de l’engagement politique, le Cameroun avait un avantage majeur car le projet de l’OMS rencontre harmonieusement la volonté du Chef de l’Etat, le Président Paul BIYA, dont le projet social est fortement porté sur l’amélioration constante de la qualité des soins de santé aux populations.
D’ailleurs, au Cameroun, le programme d’introduction du vaccin contre le paludisme est spécialement placé sous la coordination du Premier Ministre chef du gouvernement.
Auparavant, la question a été amplement discutée à l’Assemblée Nationale, aboutissant sur l’adoption de plusieurs résolutions fortes en faveur du vaccin. Notons que pour la seule phase pilote, quarante-deux Districts de Santé ciblés ont été mis à contribution sur l’ensemble du territoire national camerounais. Rappelons que le paludisme reste la cause la plus élevée de morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans, avec une transmission continue tout au long de l'année et pour toutes les couches de la population.
Très vulnérables, les femmes enceintes constituent la couche la plus ciblée par le vaccin.
Malgré les progrès significatifs réalisés grâce à la mise en œuvre et à la mise à niveau des mesures de prévention du paludisme et de la gestion des cas, le paludisme demeure pour les pays d’Afrique subsaharienne, un sujet d’attention particulière, d’où son inscription dans le registre des maladies évitables par la vaccination comme indiqué dans le Programme de vaccination 2030.
Clavère NKEN, Chef CELCOM MINSANTÉ
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