Ministère de la Santé Publique

Alors que les menaces sanitaires deviennent de plus en plus fréquentes à l’échelle mondiale, le Cameroun affine, avec l’appui de la Banque mondiale, les contours d’un ambitieux projet de renforcement de la sécurité sanitaire.

Le mardi 13 mai 2025, le Ministre de la Santé publique, Dr Malachie MANAOUDA, a accordé une audience dans la salle de réunion du ministère à une délégation de la Banque mondiale conduite par M. Nicolas Rosenberg, Économiste principal en santé et co-chargé du programme, dans le cadre de la mission de pré-évaluation du Projet de sécurité sanitaire pour l’Afrique centrale. Cette rencontre s’inscrit dans la phase préparatoire du projet national pour le Cameroun, qui fait partie d’une initiative régionale visant à consolider la résilience des systèmes de santé sur le continent.

Doté d’un montant prévisionnel de 90 millions de dollars, avec un financement complémentaire potentiel de 10 millions de dollars par le Global Financing Facility (GFF), ce projet vise à améliorer la prévention, la détection et la réponse aux urgences sanitaires, tout en favorisant une collaboration multisectorielle renforcée.

Les échanges ont permis de faire le point sur l’état d’avancement du processus de maturation, notamment les travaux des groupes techniques et des équipes de réflexion chargées d’identifier les activités prioritaires à financer.

La réunion a également permis de définir les prochaines étapes : la finalisation du cadre des résultats, l’organisation d’ateliers de concertation et la mise en place d’un Comité national de coordination du projet.

Dans son allocution, le Ministre de la Santé publique a exprimé sa reconnaissance à la Banque mondiale pour son accompagnement, tout en soulignant les défis persistants du système de santé camerounais :
« Ce projet constitue un levier majeur pour renforcer notre système de santé. Son importance est capitale pour notre stratégie de sécurité sanitaire », a affirmé Dr Manaouda.

À travers cette initiative, le Cameroun marque un pas stratégique vers une meilleure préparation aux crises sanitaires. Il s’inscrit, par la même occasion, dans la dynamique de résilience du continent africain.

 Audrey OROCK / Celcom / MINSANTÉ