Ministère de la Santé Publique

L'on tient là, à coup sûr, l'un des outils forts de la mise en oeuvre quotidienne et progressive de la Couverture Santé Universelle, dans laquelle le Cameroun s’est lancé il y a très peu, avec beaucoup d'enthousiasme.

C’est donc à une évaluation à mi-parcours que procède en ce jour le Dr MANAOUDA Malachie, dans cette salle de conférences de la Délégation Régionale de la Santé Publique du Littoral à Douala. En effet, après la mise en route effective dans la capitale économique de la phase pilote du projet de Service d'Aide Médicale d'Urgences (SAMU), le 18 juin 2024, il est aujourdhui plus que légitime pour le Chef de département ministériel, principal porteur de cette initiative sur le plan national, de venir aux nouvelles. Et en sondant la réalité, le Dr MANAOUDA Malachie a pu conforter, grâces aux chiffres compilés et présentés par le coordonnateur opérationnel, le Délégué Régional de la Santé Publique, le Dr Robert Mathurin Bidjang, la pertinence de cette initiative, qui vient contribuer à alléger le stress de la prise en charge instantanée des grands malades, des blessés graves et autres cas de détresse constatés.

À ce jour donc, les données recueillies et qui sont suffisamment encourageantes, imposent quasiment la création d'une Cellule Régionale de Coordination des Opérations d'Urgences de Santé Publique (CRCOUSP), sous la coordination du DRSP du Littoral, pour une gestion opérationnelle optimale du projet SAMU. L'on notera au passage que, contrairement à la première tentative en janvier 2004, les services du SAMU dans sa formule actuelle sont entièrement gratuits, notamment en ce qui concerne la prise en charge et le transport. Et pour cette phase pilote implémentée dans la ville de Douala, les ambulances héritées de la pandémie à COVID 19, et autres projets sont postées à Bonabéri, Akwa « Palais Dika Akwa », Borne 10 Ndog-Passi Village, et Bonamoussadi, ceci pour un meilleur quadrillage de l’une des plus grandes villes du Cameroun dont la population s'évalue désormais à plus de 4.500.000 habitants.
Des ambulances qui devraient permettre de mettre le patient à la disposition de la formation médicale la plus indiquée et la plus proche, afin de multiplier les chances dune prise en charge efficace et efficiente.

Au-delà de sa phase pilote à Douala, ce projet devrait progressivement s’étendre à dautres Régions et grandes villes du pays. Une dynamique qui vient harmonieusement épouser celle de la CSU, cette révolution pour le Cameroun, en quête permanente de solutions pour offrir toujours plus de sécurité et des soins de santé de meilleure qualité et à moindres coûts, à la plus grande majorité de la population, sur toute l'étendue du territoire national.
L'un des défis majeurs du Chef de l’Etat, le Président Paul BIYA.

Au sortir de cette précieuse concertation, le Ministre de la Santé Publique a précisé que des efforts seront tout de suite mis en branle, afin que le parc logistique du projet soit renforcé et mieux entretenu, notamment avec une flotte de véhicules dédiés plus fournie, et une ressource humaine qui devra connaître une mise à niveau progressive, pour une meilleure réactivité face aux cas de détresse signalés. C'est une avancée considérable et rassurante pour le système de santé national du Cameroun.

Clavère NKEN, CELCOM MINSANTÉ