Recommandée par l’OMS, la technique moléculaire, dans le cadre du diagnostic de la tuberculose pulmonaire chez les adultes présentant des signes et des symptômes compatibles avec la tuberculose a été présentée le 22 mars 2018 à Yaoundé.
Chaque année au Cameroun, on dénombre 49000 cas de tuberculose, mais seulement 25000 cas sont confirmés. La TB-LAMP est une nouvelle technique de diagnostic de la tuberculose. Elle est utilisée comme un test de remplacement, pour la microscopie des frottis d’expectoration. Développé par la compagnie japonaise Eiken, cet outil permet de diagnostiquer la tuberculose à travers l’amplification de l’ADN de la bactérie présente dans le prélèvement des crachats du patient. Une technique beaucoup plus avantageuse que le diagnostic par microscopie. « Ce qui a été démontré, c’est qu’il y a une amélioration de la qualité du diagnostic.
L’atelier ouvert hier sous le thème : « Amélioration du diagnostic de la tuberculose au Cameroun : place de l’outil moléculaire », en prélude à la Journée mondiale qui se célèbre le 24 mars prochain, a pour objectif de présenter l’expérience de cet outil dans son implémentation aux autres pays africains.
Présentée au Hilton Hôtel, au cours d’une réunion internationale que présidait Madame le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, Pr. Sinatha Koulla-Shiro, en présence de l’ambassadeur du Japon au Cameroun, S.E Kunio Okamura, l’on retient que la TB-LAMP a été homologuée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2016. Cette technique moléculaire a été implantée en 2017 dans quatre centres de diagnostic et de traitement au Cameroun que sont : le centre Jamot, l’hôpital de district de Bafia, Mbalmayo et Ebolowa.
Au cours de ladite cérémonie, dans le souci de vulgariser la TB-LAMP, l’hôpital de district d’Efoulan a reçu un équipement de cet appareil des mains de l’ambassadeur du Japon au Cameroun et du vice président de la compagnie japonaise Eiken, Masaaki Arakawa.
Actuellement au Cameroun, le traitement est gratuit. Les charges sont totalement supportées par le Programme national de lutte contre la tuberculose.