Lancement officiel du projet 48 au Cameroun relatif à l’amélioration de la gestion régionale des crises épidémiques pour les pays partenaires des centres d’excellence NRBC de la façade Atlantique Africaine /

Lancement officiel du projet 48 au Cameroun relatif à l’amélioration de la gestion régionale des crises épidémiques pour les pays partenaires des centres d’excellence NRBC de la façade Atlantique Africaine

Publié le 29 Jun 2016  

Le projet 48, initié par le bureau régional des Centre d’Excellence NRBC de l’Union Européenne, vise à réduire les risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC) dans les pays de la façade atlantique Africaine (FAA). Lancé ce mercredi  29 juin 2016 au Cameroun,  en présence du ministre de la Santé publique, ce séminaire régional du Projet 48 a pour thème : « Amélioration de la gestion régionale des crises épidémiques pour les pays partenaires des centres d’excellence NRBC de la façade Atlantique Africaine ».

Financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France, ce projet vise à améliorer le niveau régional de préparation et de réponse à des crises épidémiques des pays partenaires des Centres d’Excellence NRBC localisés sur la façade atlantique africaine 11 pays sont concernés :Bénin ,Cameroun ,Côte d’ivoire ,Gabon ,Guinée –Conakry ,Libéria , Maroc, Mauritanie ,Sénégal, Sierra-Léone et Togo.
Face à la récurrence des épidémies, le Projet 48 a une position unique sur le renforcement des capacités et prévoit sur 3 ans : la mise en place d’un réseau s’experts régionaux ;  La réalisation d’un retour sur expérience suite à la récente épidémie d’ebola ; l’élaboration de guides et de formations pour la prévention, la surveillance et la préparation aux épidémies ;  la conception et l’animation d’un programme de renforcement des capacités d’intervention ;  la création d’un master régional pour la formation de gestionnaires de crises épidémiques.
Le séminaire de lancement t permettra de mieux adapter le projet aux attentes de chaque pays partenaire et de préparer les actions à venir.

D’après Marie Françoise Saron, chef de projet, « face à la récurrence des épidémies et à la nécessité de revenir à une situation normale, il est essentiel de se préparer en prenant en compte cette menace permanente pour la santé et la sécurité de tous, recherchant des solutions améliorant la réactivité et les capacités de prise en compte des urgences épidémiologiques de la part de la communauté médicale internationale, développant des stratégies de surveillance, de suivi et de réponses adaptées aux besoins et spécificités locales, pérennes et testées puis validées durant leur phase de conception. Le projet 48 en effet, vise le renforcement des capacités à faire face aux crises épidémiques, notamment la gestion de crise de  nature biologique d’une manière générale en tenant compte de toutes leurs dimensions. Il permet d’autonomiser rapidement les experts et ressources régionales sur leurs capacités de préparation, de surveillance et de réponse ».

Pour le ministre de la santé publique, les récentes catastrophes  qui ont secoué le Cameroun sont des raisons pour se préparer afin d’épargner les populations des situations d’urgence sanitaire. L’épidémie de choléra en 2012 et 2013 ; les inondations dans la région septentrionale ; la grande bataille contre le poliovirus sauvage de 2013 à 2015 et en ce moment (juin 2016), l’épidémie de grippe aviaire. Pour cette récente catastrophe, André Mama Fouda a a déclaré je cite « la réponse à cette épidémie de grippe aviaire a été bonne. Elle a permis de circonscrire l’épidémie et aucune contamination humaine à ce jour n’a été enregistrée. Après avoir tchequer à peu près 700 personnes qui ont été plus ou moins directement au contact de la volaille ». Le projet 48 offre donc une réelle opportunité non seulement au Cameroun, mais également aux pays de la façade atlantique africaine, de renforcer leur dispositif de gestion des risques et menaces multiformes auxquelles ils font face.  Il faut souligner que le séminaire national du projet 48 au Cameroun aura pour activité la création d’un réseau d’experts régionaux ; la réalisation d’un rapport sur les leçons tirées de l’épidémie d’Ebola ; la conception et l’animation d’un programme de renforcement des capacités d’intervention (guides, formations, exercices régionaux et transfrontaliers) et  l’étude de la possibilité de création d’un master régional pour les gestionnaires d’épidémies.

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