L'harmonisation de la carte sanitaire, passant par la création, la transformation et l'ouverture de formations sanitaires, ainsi que d'autres enjeux liés à la santé publique, ont été au cœur des échanges entre les sénateurs de l'Adamaoua et le Ministre de la Santé Publique, le 3 décembre 2024.
La Sénatrice Souadatou Djallo Kalkaba, porte-parole de la délégation, a souligné les préoccupations majeures de la population de l'Adamaoua. Le déficit en infrastructures sanitaires, le manque de personnel qualifié, le dysfonctionnement des établissements existants et l'état dégradé des voies de communication.
Soulignant l'importance d'apporter des réponses concrètes aux besoins de la population, la sénatrice a rappelé que la Région de l'Adamaoua était la seule à être dirigée par l'opposition politique. Elle a insisté sur la nécessité de disposer d'arguments solides dans chaque secteur pour défendre les intérêts des populations locales.
Les autres membres de la délégation ont également évoqué des problématiques spécifiques, telles que la transformation des centres de santé intégrés en centres médicaux d'arrondissement et des centres médicaux d'arrondissement en hôpitaux de district, la création et la réhabilitation de formations sanitaires, ainsi que le renforcement des ressources humaines dans les établissements de santé.
En réponse à ces sollicitations, le Dr Malachie Manaouda a apporté des éclaircissements. Il a notamment indiqué que la décision de créer de nouvelles structures sanitaires relèverait désormais de la compétence des Maires. Concernant les besoins en personnel, il a évoqué le recrutement de 68 000 agents de santé en cours, tout en soulignant les contraintes budgétaires. Il a également annoncé que les questions liées à la création et à la transformation des établissements de santé seraient examinées en priorité dans les six prochains mois.
Pour conclure, le Ministre de la Santé Publique a invité les sénateurs à adopter de nouvelles stratégies et à élargir leur réseau de partenaires afin de mieux répondre aux attentes des populations.
Dorice Bilounga/
Celcom Minsanté