La mise en place d'un cadre pédagogique optimal en vue d'améliorer la formation des apprenants est l'une des options prônée par le Minsanté en ouverture des travaux de la 24ème session du Conseil de Direction des Établissements de Formation des personnels médico-sanitaires, le 14 juin 2023, à Yaoundé.
Le Ministre de la Santé Publique, le Dr MANAOUDA Malachie, dans le souci de développer une approche pédagogique harmonisée pour garantir l'effectivité et la qualité des enseignements dispensés dans les écoles de formation des personnels médico-sanitaires, et de mettre en place un cadre pédagogique optimal pour améliorer la qualité des enseignements au sein desdits établissements, a réuni dans la salle des banquets de la Croix rouge Camerounaise le 14 juin 2023 et ce, jusqu'au 16 du mois courant, les Directeurs des 182 écoles publiques et privées ainsi que ceux des institutions de formation des personnels sanitaires.
Infirmiers, Sages-Femmes/Maïeuticiens et Médico-Sanitaires sont incontournables en cas de maladie dans les Centres de Santé et hôpitaux du pays. Et pour que leurs actes ne provoquent pas la mort lorsqu'ils veulent sauver les patients, la formation de ces hommes et femmes doit être de qualité. Elle ne doit en aucun cas varier d'une institution à une autre.
C'est dans cette perspective que sont organisés chaque année, les Conseils de Direction de ces Établissements de formation, instance mise en place de la volonté commune de transformation de l'offre de formation des personnels sanitaires par le Président de la République du Cameroun son Excellence Paul Biya. Ces sessions de travail regroupent autour du Ministre de la Santé Publique, tous les directeurs de ces écoles.
L'ambition présente du Minsanté à travers le cadrage pédagogique souhaité est de répondre aux exigences nouvelles qui s'imposent avec l'arrimage à la Couverture Santé Universelle.
Pour cette 24 ème édition, il s'agira d'évaluer les réformes introduites dans le système de formation des personnels de santé (l'implémentation des conseils pédagogiques régionaux, l'harmonisation des examens séquentiels à l'échelle régionale et l'introduction de l'examen de passage dans les cycles de formation de deux et trois ans) ; Valider les nouveaux curricula de formation par filières (révisés et enrichis par l'introduction du management de la qualité, l'informatique médicale et l'encadrement juridique de l'exercice des métiers de la santé) ; Evaluer le coût réel de la formation par filière et adopter les montants des frais exigibles dans les établissements de formation ; Arrêter les critères de classification et de catégorisation des écoles de formation et réviser les modalités de contrôle administratif des dites structures ; Adopter un système d'organisation des enseignements et des évaluations à même de répondre aux besoins de notre système de formation, etc...
Dans son propos de circonstance, le patron de la santé publique a adressé des mots d'encouragements à l'endroit des professionnels de santé, compte tenu de la bonne conscience de leur volonté à oeuvrer ensemble, pour une réforme profonde et en douce du système de formation des personnels Médico-Sanitaires.
Pour conclure, il a rappelé comme le disait le français Philippe Bloch : " Investir dans la formation c'est conjuguer au présent, mais aussi au futur des hommes et le soucis des résultats ".