Destinés à sensibiliser les populations sur les attitudes à adopter pour éviter les parasites intestinaux, ces outils de communication ont été élaborés du 06 au 09 mars 2023 à Nkoumetou.
Plus de 10 millions de camerounais sont affectés de vers intestinaux et environs 5 millions souffrent de bilharziose. Ces chiffres qui datent de 2017 pourraient être aujourd'hui très en dessous de la réalité. Toutefois, ces données renseignent sur l'ampleur de ce problème, déjà considéré par les pouvoirs publics comme une sérieuse préoccupation de santé publique. D'ailleurs, parmis les actions de lutte recommandées par le Comité national de lutte contre la schistosomiase et les helmentiases intestinales figure en bonne place l'intensification de la communication.
Ainsi, pendant 4 jours, à l'initiative du Programme national de lutte contre la schistosomiase et les helmentiases intestinales (PNLSHI), des représentants des sectoriels, des acteurs communautaires, des points focaux communication et des responsables du PNLSHI ont contribué à l'élaboration de divers supports de communication (Sms, spot audio et télévisé, affiches) ainsi que les fiches de protocole de prise en charge des Événements indésirables post-déparasitage dans les Formations sanitaires et dans les établissements scolaires.
Les séances plénières de restitution des travaux pour les participants répartis en deux groupes ont été des moments de débats parfois houleux. La recherche permanente du consensus a permi d'adopter des supports dépouillés, au maximum, d'éventuels sous-entendus et malentendus.
Pour rappel, les vers intestinaux sont contractés marchant pieds nus, en séjournant dans les points d'eaux souillés par les urines ou des selles généralement pour des activités diverses telles que la péchés, la lessive, la baignade. Dans les cas de bilharziose, on peut déboucher sur des complications à l'instar de l'anémie non sans constater chez l'enfant des retards de croissance et des mauvais résultats scolaires.
Il est conseillé de respecter les règles d'hygiène élémentaires et de se faire déparasiter tous les six mois, dès l'âge de un an.