Ministère de la Santé Publique

Madame SITI BATOUL OUSSEIN, Représentante Résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population, jusqu'aux trois prochains mois, a été reçue en audience ce 17 mai par le Ministre de la Santé Publique le Dr Manaouda Malachie. 

L'occasion a permis aux deux parties qui coopèrent pour le bien-être des populations depuis 1969, d'évoquer deux sujets majeurs : le projet PASMNI et la chaîne d'approvisionnement en médicaments.

Le Projet d'appui à la santé maternelle et néo-natale et infantile au Cameroun (PASMNI) financé par la Banque Islamique de Développement (BID) a été le premier sujet au coeur de l'échange. Mis en œuvre depuis 2016 dans 35 districts de santé des régions de l'Adamaoua, du Centre, de l'Est, de l'Extrême-nord et du Nord, le PASMNI a permis la mise en place d'un ensemble de 20 réseaux de maternités offrant les soins obstétricaux et neo-nataux d'urgence dans les régions suscitées. Avec une possibilité d'extension, ce projet dont le but est de réduire considérablement la mortalité maternelle et néo-natale sera clos pour cette phase en juillet 2022.

La seconde préoccupation de l'invitée du jour a porté sur la chaîne d'approvisionnement en médicaments qui après inspections et audits révèle l'accumulation d'énormes pertes (évaluées à un million de dollars) pendant les 3 dernières années. Il s'agit des dons en intrants faits par UNFPA au bénéfice des populations défavorisées qui peinent à parvenir aux cibles. Ceci occasionne la péremption et la destruction desdits médicaments. Un manque à gagner pour toutes les parties auquel le Minsanté a promis de remédier en interne. Toutes les parties prenantes devront pour cela jouer efficacement leurs rôles pour une meilleure fluidité de la chaîne.

Au terme des échanges, Madame SITI BATOUL a tenu à rassurer le patron de la Santé de la continuité, malgré son départ imminent du Cameroun après quatre années d'activité,
de la coopération dans les efforts engagés dans les domaines de la lutte contre les violences basées sur le genre, la santé sexuelle et reproductive, l'éducation et la protection des jeunes ainsi que l'autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel.