Le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, Professeur Koulla Shiro Sinatha, a présidé le 20 mars 2018, la première réunion du comité de suivi du PAS/SR de l’année en cours.
Fruit de la coopération germano-camerounaise, le projet PAS/SR est financé à hauteur de 10,5 milliards de F par la KFW (Banque de développement allemande) depuis avril 2015. Il intervient dans plusieurs domaines que sont la planification familiale, les soins après avortement, l’élimination de la transmission des maladies mère-enfant, mais aussi dans la fortification alimentaire et la lutte contre les maladies diarrhéiques et hydriques.
Les régions du Septentrion et de l’Est sont visées par le Programme mis en place par l’Etat pour le contrôle des naissances. De son bilan à mi-parcours, l’on retient que 323 formations sanitaires offrant des services de qualité pour la planification familiale et 277 personnels sanitaires ont été formés dans les régions du Septentrion (Adamaoua, Nord, Extrême-Nord) et de l’Est depuis 2015, soit 70% d’atteinte des résultats en termes de réalisation.
Selon le chef dudit projet, M. Compaoré Salifou, le bilan est positif à différents points. D’abord avec une forte implication des leaders religieux dans l’atteinte de ses objectifs, visant à limiter la mortalité maternelle et infantile. Ceci à travers la mise en place dans les formations sanitaires agréées, des produits et des services de planification familiale, le but étant d’améliorer l’accès des femmes aux produits de la santé de la reproduction et à la qualité des services sanitaires. « Actuellement, les femmes acceptent de plus en plus les méthodes contraceptives de longue durée (dix ans) et nous sommes à cet effet à plus de 80% d’exécution de nos objectifs ». Pour ce qui est du niveau de l’atteinte de l’impact sanitaire (50%), la disponibilité des contraceptifs dans les formations sanitaires labellisées ProFam a nettement accru. On y trouve toutes les méthodes contraceptives, ce qui n’était pas le cas avant. Dans ces formations sanitaires, la femme a un choix éclairé sur le contraceptif qu’elle souhaite utiliser », relève le chef du PAS/SR.
Le programme ambitionne de mettre en réseau d’ici 2019, 400 formations sanitaires pour que l’offre de soins en matière de santé de la reproduction soit de meilleure qualité.