Décidément, le pays de Paul BIYA est la vedette de cette soixante-quatorzième session du Comité Régional de l’OMS Afrique. Et pas seulement parce que son Ministre de la Santé Publique est le troisième Vice-président du Conseil Exécutif de l’Organisation.
Cet après-midi, c’est au cours d’un déjeuner que Mme Angela COSTA, Ministre de la Santé et des Droits de la Femme de Sao-Tomé et Principe, et le Dr Malachie MANAOUDA, ont largement devisé sur certaines questions très pointues telles que le désormais très envié plateau technique national, considérablement rehaussé grâce à la volonté politique des dirigeants. Ils ont également évoqué la lutte contre le Covid-19, l’introduction des différents vaccins sur le territoire national, la prise en charge des patients souffrants d’insuffisance rénale, et la mise en place des quatorze centres d’hémodialyse que compte à ce jour le pays.
Et après avoir attentivement écouté le membre du gouvernement camerounais, Mme COSTA a commencé par féliciter son homologue à propos de son brillant partage à la tribune officielle sur la gestion des cas de diabète sur le continent. Par la suite, ils sont passés à des projections à court terme qui consisteraient en un ou plusieurs séjour(s) au Cameroun, d’une délégation saotoméenne en vue de bénéficier de l’expérience camerounaise en matière de politique nationale de prise en charge des urgences de santé publique. Ce type de partage entre les deux pays s’est déjà opéré pendant la pandémie à Covid-19, toujours au profit de Sao-Tomé.
Dans le même ordre d’idées et concernant les laboratoires, un accompagnement du pays de Paul BIYA est envisagé dans le domaine du séquençage. Ainsi, des experts camerounais devraient faire le chemin vers l’île, dans le but d’appuyer la mise en œuvre et le fonctionnement d’un véritable mécanisme de gestion des laboratoires à l’échelle insulaire.
Et c’est la diplomatie Sud-Sud qui en sort gagnante.
Clavère NKEN, CELCOM MINSANTÉ