Le message a été déroulé au cours de l'audience accordée par le Dr MANAOUDA Malachie Ministre de la Santé Publique, à la mission de GAVI, en séjour de deux semaines, en terre camerounaise.
Le Cameroun est l'un des tout premiers pays à avoir réussi le pari de l'introduction du vaccin contre le paludisme chez les enfants de 0 à 5 ans. Un défi relevé qui lui vaut aujourd'hui des messages de félicitations de la part du groupe GAVI.
Au cours de cette rencontre d'une trentaine de minutes, il s'est également agi, de saluer l'organisation par le Cameroun, de la dernière conférence ministérielle sur le paludisme qui s'est tenue à Yaoundé en mars dernier. La réussite de ces deux événements amène à voir dans quelle mesure passer à l'échelle supérieure. Mais avant, il est question pour la mission de descendre sur le terrain notamment à Maroua, en vue de s'assurer que l'acceptation vaccinale est effective sur toute l'étendue du territoire national.
L'autre but de la visite était de partager avec le patron de la santé l'objectif de sa mission en terre camerounaise, à savoir, travailler avec le Programme Élargi de Vaccination (PEV), ainsi que tous les partenaires du pays pour identifier toutes les souches de financement, pour que celles-ci mises ensemble, participent plus efficacement à la réussite des activités du PEV.
Pour le Dr MANAOUDA Malachie, la question de la collaboration avec le Groupe GAVI ne se pose pas, tant que les deux parties parlent le même langage. Poursuivant son propos, il a effectivement rassuré l'auditoire de ce que le vaccin se porte bien avec les données qui sont très probantes. D'ailleurs a t-il poursuivi, il faut penser à passer à l'échelle supérieure.
Pour lui, la stratégie de GAVI sur la synergie d'actions est à saluer et à copier par les autres acteurs, en ce sens qu'elle permet de maîtriser ce qui se passe sur le terrain, et par la même occasion, produire de bons résultats. Grâce à ce groupe et à son système de travail, la gestion financière du PEV a été améliorée. Des performances qui sont à saluer.
Marcelle NDZANGA Épée /Celcom /Minsanté