À moins de 24h de la clôture des travaux de cette 156ème session du Conseil exécutif de l'OMS, l'Afrique continue d'élever sa voix.
En ce lundi 10 février 2025, la 156ème session du Conseil exécutif de l'OMS abritait la septième réunion de Coordination des États-membres du Groupe OMS Afrique. Au bout des différentes déclarations et à la lumière données livrées, l'on conclura que l'Afrique a compris la nécessité de créer une dynamique réelle autour de l'amélioration définitive du système de santé sur le continent.
Une démarche holistique qui impose prioritairement en interne, entre pays-membres du Groupe Afrique, une discipline conséquente ; sur le plan international, il convient d’indiquer que l'Organisation Mondiale de la Santé et tout le réseau de partenaires internationaux qui la soutiennent, portent aux politiques publiques locales, un accompagnement logistique, technique et humain de qualité.
D'ailleurs, dans une déclaration ultime, le Dr MANAOUDA Malachie, Ministre de la Santé Publique du Cameroun, troisième Vice-Président du Conseil exécutif de l'OMS, et principal porte-parole pour l'Afrique à ces travaux, précise que certaines questions sont en études. Il s'agirait notamment de l'existence d'un comité de vigilance et de préparation aux réactions aux urgences de santé publique à l'instar de la pandémie à COVID 19 et autres menaces sanitaires qui pèsent sur le continent et le monde.
Clavère NKEN, Chef CELCOM MINSANTÉ
la santé, un avenir prometteur.
la vision de développement à long terme du Gouvernement est l’accession du Cameroun au stade de pays émergent aussi bien du point de vue économique qu’industriel à l’horizon 2035. Dans cette perspective, le rôle du secteur de la santé est fondamental dans la mesure où il ne saurait y avoir de développement sans une bonne santé des populations.
Ces dernières années, le système national de santé a connu de profondes mutations tant dans la mise en œuvre de la politique sanitaire que dans la formation du personnel de santé. De nombreuses formations et écoles sanitaires ont vu le jour et de profondes évolutions ont été enregistrées dans la prise en charge des populations. Ces actions évolutives connaissent aujourd’hui un niveau de réalisation fort appréciable en vue de l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement à travers la poursuite des efforts de renforcement des capacités des prestataires de soins en SONEU, PCIME et Chirurgie Obstétricale; l’amélioration de la couverture vaccinale, la densification des interventions dans la lutte contre les épidémies ; le renforcement de la prise en charge des enfants malnutris ; l’amélioration de l’hygiène du milieu, le renforcement des effectifs du personnel en qualité et en quantité.
C’est ainsi que de profondes évolutions ont été enregistrées dans la prise en charge des populations à travers le développement des infrastructures par la construction des Centres d’hémodialyse et d’imageries médicales ; des centres hospitaliers régionaux à l’instar de l’Hôpital de Référence de Sangmélima, l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala et le Centre des Urgences de Yaoundé, tous équipés d’appareils de pointe de dernière génération.
Dans le même ordre d’idée, d’autres structures sanitaires ont étés construites et/ou réhabilitées sur l’ensemble du territoire national. Certaines d’entre elles ont pu bénéficier d’un équipement de pointe. C’est le cas de l’hôpital central de Yaoundé qui a récemment bénéficié d’un scanner 16 barrettes et qui a vu le pavillon spécial Haut standing complètement rénové, en même temps que la mise en fonction de la nouvelle morgue d’une capacité de 50 places avec une possibilité de trois levées de corps simultanées… le renforcement de la coopération avec les partenaires internationaux et nationaux ; la lutte contre la maladie notamment les épidémies, les pandémies et les endémies ; le Sida, le Choléra, la Tuberculose et le Paludisme dont la lutte s’est traduite par la mise en œuvre des mesures présidentielles, prescrivant la gratuité du traitement du Paludisme simple et grave chez les enfants de moins de 5 ans ; les Campagnes nationales de distribution gratuite de près de 9 millions de Moustiquaires Imprégnées d’Insecticide de Longue durée d’Action en 2011 et 12,350 millions cette année 2016, sans oublier la lutte contre les hépatites virales.
L’action du Ministère de la Santé Publique au cours des dernières années s’inscrit dans la Stratégie Sectorielle de la Santé (SSS), elle-même arrimée au Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE), basée sur les quatre domaines prioritaires d’activités à savoir : la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent ; la lutte contre la maladie ; la promotion de la santé et la viabilisation du District de santé.