Le Ministre de la Santé Publique a présidé le 31 août 2018 dans l'Amphi 300 de la Faculté de médecine et des Sciences Biomédicales de Yaoundé, la cérémonie officielle de la célébration de la 16ème journée africaine de la médecine traditionnelle.
Depuis plus de 15 ans la communauté Africaine se penche sur le devenir de la médecine traditionnelle et sa contribution au développement du système de santé dans la région. Le Cameroun se joint une fois de plus ce jour au reste de la communauté de la Région Afrique de l’OMS pour célébrer la 16ème Journée Africaine de la médecine traditionnelle.
En effet, la médecine traditionnelle fait partie de notre héritage culturel et contribue à l’offre de soins de santé en soulageant les souffrances de nos populations. Il s’agit de cette médecine qui nous a été léguée par nos ancêtres. Pour se préserver et se maintenir en santé, nos aïeux avaient recours à la nature. Ils utilisaient ainsi les produits d’origine animale, minérale ou végétale que la nature leur offrait pour se soigner et se nourrir.
Aujourd’hui, la population africaine en général et Camerounaise en particulier, continue d’utiliser les médicaments traditionnels sous ces formes, lorsqu’elle recourt à la médecine traditionnelle en cas d’un problème de santé.
En effet, la médecine traditionnelle devrait grâce à une réglementation aboutie, contribuer à l’offre de soins de santé en soulageant les souffrances de nos populations. Au Cameroun, une grande partie de la population tant urbaine que rurale a recours à la médecine traditionnelle.
Outre les journées africaines auxquelles nous participons, le principal défi à relever demeure la formalisation d’un cadre législatif et règlementaire qui interpelle les acteurs multisectoriels.
Le thème sous lequel se célèbre la journée africaine de la médecine traditionnelle cette année est donc une autre interpellation forte de tous les acteurs institutionnels, communautaires et internationaux, en vue de questionner la fabrication locale, l’utilisation et la commercialisation de produits médicaux issus de la pharmacopée traditionnelle dans la Région africaine, et de réfléchir sur les stratégies à adopter en vue de la promouvoir et de l’améliorer.