MINSANTE L’Architecture de la Santé numérique se dessine /

MINSANTE L’Architecture de la Santé numérique se dessine

Publié le 12 Jun 2024  

Sous la bannière du Ministère de la Santé Publique,  la Cellule Informatique a tenu du 05 au 07 juin 2024 à Mfou dans la Mefou Afamba,  la réunion annuelle de coordination  des systèmes intégrés de gestion hospitalière et de mise à jour du plan opérationnel de santé Numérique.

L’objectif majeur de la rencontre des travaux qui regroupaient certaines Direction techniques du MINSANTE, les partenaires financiers, des expertises  en matière de santé numérique  ainsi que les membres du Comité de santé numérique, était de discuter avec tous les IP impliqués dans la mise en œuvre de l’usage de l’outil électronique dans les 10 régions du pays. Afin  que ces derniers,  mutualisent toutes  les ressources qu’ils reçoivent et établissent un plan d’action commun pour l’année 2024. Les nouveaux plans d’actions de mise en œuvre des registres électroniques tels que DAMA et VINDATA, le draft du plan d’action de coordination des interventions ; l'élaboration du plan d’action conjoint pour l’année 2024, prenant en compte les financements disponibles et les chantiers du MINSANTE ; la mise en œuvre du plan stratégique de Santé Numérique 2020-2024  sont les questions sur lesquelles ont porté les débats entre autres. Débats, qui ont abouti à  la mise  sur pied d'un  plan d’action conjoint d’implémentation des outils électroniques, au costing des activités et à mise à jour du plan opérationnel de la Santé Numérique.

La suite des travaux a consisté à présenter  l’architecture de santé numérique, qui se veut durable, intégrée, accessible par tous les acteurs, performante à tous les niveaux, permettant le partage d’informations et produisant l’information de qualité sur la santé, en vue de l’amélioration de manière mesurable des résultats en matière de santé.

Les trois (03) grands axes du plan de santé numérique concernés par l’architecture de santé numérique sont : les services et  applications, les normes, l’interopérabilité et les infrastructures. Cependant, la faible mobilisation des ressources financières, la faible implication des PTF et la faible appropriation des concepts sur l’architecture de santé numérique constituent des obstacles au bon suivi du concept. 

La présentation de la mise en œuvre du plan opérationnel et référentiel de la santé numérique  et l’expérience de l’interopérabilité entre le DHIS2 et le BUNEC, ont fait l’objet des échanges. L’important à retenir  est la nécessité de digitaliser le mémorandum d’entente entre le DHIS2 et le BUNEC dans le cadre de la transmission des naissances et des décès aux centres d’état civil. 

Au sortir de cette rencontre, quelques recommandations ont été élaborées à savoir : Prévoir une évaluation de la mise en œuvre du plan quasiment échu en termes de coût et par phase ;Développer un nouveau plan pour les 5 prochaines années ;Se prononcer sur le MPI qui sera utilisé afin que les PTF et les autres parties prenantes participent dans sa mise en œuvre ;Saisir le BUNEC sur la nécessité d’avoir un retour d’information en termes d’actes établis après envoi des déclarations par le DHIS2.

La santé numérique trace lentement mais surement son sillon au Cameroun.

 S.E.AKAMBA Ph.D.                                                                                         

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