Ministère de la Santé Publique

Monsieur le Ministre de la Santé Publique, que devons-nous retenir de cette sortie que vous effectuez en ce jour, dans les établissements de formation du domaine de la santé au Cameroun ?
Merci déjà à toute la presse nationale et internationale qui nous accompagne dans notre lourde tâche au quotidien. Il convient de noter une fois de plus aujourd’hui que, dans la vision du Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, il est important de préparer d’excellentes ressources humaines, afin qu’elles soient mises à la disposition des populations, à travers les formations sanitaires nationales. Et donc pour nous, il est question de nous rassurer en cette période de rentrée académique, que l’année a effectivement démarré, et que les réformes mises en avant pour réguler ce secteur de la formation des personnels de santé sont respectées.
Précisons que lors du dernier conseil de direction plusieurs recommandations ont été édictées dans ce sens. Il s’agit entre autres de la nécessité d’une infirmerie au sein de ces établissements, de l’aménagement obligatoire des espaces de convivialité pour les étudiants, des mesures de sécurité sur le site, et même de la tenue vestimentaire et de l’hygiène corporelle de ces étudiants et des enseignants. Tout ceci doit être appliqué strictement.
 
Un premier constat donc après ces visites ?

Nous sommes satisfaits par ce que nous trouvons sur le terrain. Très souvent on a l’impression que c’est assez laborieux dans les écoles de formation mais là, les classes sont occupées par les apprenants et les enseignants. Et surtout, les mesures sus-évoquées et préalablement communiquées aux chefs d’établissements sont respectées. Nous pensons que nous tenons le bon bout pour une année académique riche et pleine de succès.
 
Monsieur le Ministre, nous sommes aujourd’hui à Yaoundé, qu’en est-il des autres régions et unités administratives éloignées ?
Ce que nous devons comprendre aujourd’hui est que la bonne qualité des soins et services passent aujourd’hui par une formation rigoureuse, dans un cadre avant-gardiste. Cette descente ainsi que plusieurs autres qui suivront dans les régions et autres unités administratives, résultent d’une concertation et d’une évaluation qui nous a permis d’identifier un certain nombre de manquements. L’on évoquera notamment l’illégalité de plusieurs de ces établissements, et la légèreté dans l’encadrement et le suivi au quotidien des étudiants. Même la tenue des sites de formation est un motif d’interpellation pour les différents responsables d’établissements. Une équipe spécialement dédiée à ce contrôle sillonnera le territoire national pendant toute l’année de manière régulière, pour traquer les moindres défaillances et alerter la hiérarchie.
Des brigades régionales sont parallèlement opérationnelles pour couvrir le maximum d’écoles de formation possible, jusque dans les moindres recoins du pays. Un numéro vert, le 1506, est d’ailleurs accessible à tous pour dénoncer les éventuels abus et dérives observés par les uns et les autres.