Ministère de la Santé Publique

Les membres du Comité National Multisectoriel de lutte contre les faux médicaments et le trafic illicite des produits pharmaceutiques, réunis le 26 novembre 2025 pour la troisième réunion statutaire annuelle de cet organe, ont exprimé leur détermination à tuer le mal par la racine dans le combat contre le médicament de la rue et partant, préserver la santé des Camerounais.

Comment faire pour être plus dissuasif afin de limiter les récidives constatées sur le terrain? C'est la question centrale qui a animé les débats au cours de cette rencontre présidée par l'Inspecteur Général des Services Administratifs. Si les membres de cette organisation qui viennent de différentes administrations ont reconnu une certaine souplesse dans les démarches administratives et judiciaires envers les personnes prises en flagrant délit et reconnues coupables du délit, ils se sont également accordés sur l'urgence de renforcer la synergie d'actions autour de cette lutte. 

Pour ce faire, il a été suggéré d'aller vers des actions concrètes,  répressives, après la phase de sensibilisation qui selon eux, ne portent pas les fruits escomptés. Afin de prendre ce défi à bras le corps, il a été convenu d'organiser régulièrement des opérations coups de poings sur le terrain qui impliquent au même moment, les différents acteurs du Comité. Il est question de mener ce combat en rang serré et non plus de façon solitaire et éparse. Cette démarche et bien d'autres permettront à cette instance d'évoluer du cadre stratégique pour un cadre purement opérationnel. 

Au regard des rapports des actions menées par les différentes administrations dans le cadre de la lutte contre les faux médicaments et le trafic illicite des produits pharmaceutiques,  il ressort que la criminalité pharmaceutique et chimique est en pleine expansion et le Cameroun n'en n'est pas épargné. C'est pourquoi le Comité s'est une nouvelle fois engagé à changer la donne sur le triangle national et mettre cette pratique hors d'état de nuire.

José Margaret Ngo Nolga/ Celcom-Minsanté