A peine arrivé dans la capitale économique pour une visite de travail, le Dr MANAOUDA Malachie a surpris le personnel et les responsables du centre médical Bethel, formation sanitaire visiblement clandestine, située dans le District de Santé de Nylon, lieu dit Dakar.
Le Patron de la santé a tenu à prendre le pouls de la situation dans cette formation sanitaire qui inquiète.
Les constats faits laissent percevoir des manquements graves au rang desquels :
L’inadéquation entre les documents administratifs présentés et la qualité du promoteur qui indique que sa formation sanitaire est la propriété d’une association cultuelle ;
Tout compte fait ce centre ne dispose pas d’autorisation légale pour exercer en tant que tel.
Bien plus , l’insalubrité et la promiscuité constatées en ce lieu sont à peine supportables. L’entrée principale et unique du centre sert de parking de fortune et une garderie pour motos.
Il faut noter pour le déplorer que cette structure s’est illustrée ces dernières semaines par des pratiques médicales inappropriées dont la plus choquante date du 12 août 2023. Il s’agit d’un acte chirurgical peu fiable sur une patiente âgée d’environ 54 ans. Au cours dudit acte , la patiente a subit une hystérectomie totale sans indication médicale allant dans ce sens. Cette dernière a ainsi vu son utérus entièrement enlevé.
Au regard de la gravité des dégâts causés sur la patiente , celle ci est prise en charge par les équipes de l’Hôpital Laquintinie sur instructions du MINSANTÉ.
Il faut dire d’entrée de jeu que le promoteur se présente comme gynécologue chirurgien. Et procèderait à des opérations chirurgicales complexes depuis 15 ans. Toute chose qui a éveillé la curiosité du MINSANTÉ.
Au vu de la gravité des faits , et constats relevés, le Ministre de la santé Publique a invité ce dernier à prendre des mesures idoines pour se mettre en conformité avec la réglementation en vigueur. Non sans préjudice d’autres mesures administratives rigoureuses à prendre sans délais par les autorités compétentes. Le Ministre de la Santé Publique se réserve d’ailleurs le droit d’intenter une action en justice en responsabilité civile contre le praticien ayant posé cet acte acte dangereux.
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