Le Ministère de la Santé Publique s’était déjà doté en 2009 d’un plan de gestion des déchets hospitaliers. Cet exercice a été initié suite à la publication par le gouvernement de la stratégie nationale des déchets. Depuis lors, la mise en œuvre évolue, mais pas toujours à la vitesse voulue. C’est pour cette raison que le gouvernement à travers le Ministère de la santé publique s’est engagé à rechercher d’autres partenaires et à développer des contrats de partenariats pour que la gestion des déchets hospitaliers soit améliorée dans les formations sanitaires. Rappelons par ailleurs que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Agence Française de Développement (AFD), GAVI Alliance (GA) et la Banque Mondiale (BM) ont suffisamment apporté leur soutien au Cameroun dans cette initiative.
En 2013, le Ministère de la santé publique a été approché par un nouveau partenaire technique à savoir INCINIS, et a recensé environ 70 hôpitaux qui auraient besoin d’incinérateurs de dernières technologies et de capacité suffisante. Un protocole d’entente a immédiatement été signé avec INCINIS qui devrait à son tour négocier avec les partenaires autrichiens.
Le Président directeur général de la société ODELGA, Monsieur a dit l’immense honneur qui l’anime personnellement au vu de l’aboutissement de ce projet. « C’est un immense honneur, car c’est le premier contrat signé avec un pays de la zone CEMAC et c’est notre première expérience au Cameroun. La société ODELGA envisage de renouveler cette action par d’autres différents projets du ministère de la santé publique ».
Pour André Mama Fouda, « le Cameroun se réjouit de l’entrée de l’Autriche dans les relations de partenariat dans le domaine de la santé à travers la société ODELGA. Nous nous réjouissons de ce contrat de service ou nous allons monter la première phase de ce projet composé de 25 incinérateurs. Nous savons que la finalisation devrait être faite au niveau du ministère de l’économie, du plan et de l’aménagement du territoire par la signature de convention de financement que nous recevrons de la part de l’Autriche ».