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Produits chimiques et déchets L’Afrique en accord avec l’OMS

Publié le 08 Feb 2025  

En 2019, environ deux millions de personnes sont décédées en raison de l’exposition à des produits chimiques. Ce chiffre était alors en nette augmentation par rapport aux années précédentes avec 1,6 million en 2016, et 1,3 million en 2012.

« L’incidence des produits chimiques, des déchets et de la pollution sur la santé humaine ». Voilà l’énoncé intégral qui a guidé en ce jour, le Point 20 de cette 156ème session du Conseil Exécutif de l’OMS. Et c’est loin d’être une simple interpellation pour la seule Afrique. La promotion de la sécurité chimique, dans un monde à l’industrialisation galopante et au capitalisme de plus en plus exacerbé, s’impose en effet aujourd’hui comme un réel souci de santé publique. L’on peut donc aisément cerner les origines du satisfecit global qui se dégage de la déclaration régionale des quarante-sept Etats-membres du Groupe Afrique, en ce cinquième jour de ces travaux. Et une fois de plus, les propos du continent noir étaient portés par le Ministre de la Santé Publique du Cameroun, le Dr MANAOUDA Malachie.
A travers les propos du troisième Vice-président et au regard des réactions qui émanaient de l’audience constituée, l’on pouvait percevoir un satisfecit certain suite à l’adoption d’un Cadre mondial sur les produits chimiques, visant à promouvoir la sécurité chimique à l’échelle mondiale, et à soutenir la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), en particulier les objectifs liés aux produits chimiques et aux déchets.
D’ailleurs les quarante-sept États-membres de la région Afrique de l’Organisation Mondiale de la Santé ont invité le Secrétariat ainsi que tous les autres Etats-membres à déployer des efforts soutenus pour :
- l’appel à un soutien financier accru qui prend en compte tous les aspects de la sécurité chimique
- le renforcement des capacités et l’assistance technique avec un accent sur le transfert des techniques et des compétences
- le renforcement de la collaboration multisectorielle avec un ancrage sur les mécanismes de sécurité sanitaire transfrontalière entre Etats
- la priorité aux objectifs du secteur de la santé
- et l’intégration du changement climatique pour mieux suivre et contrôler les impacts négatifs.
Ceci dit, il convient de préciser que ce cadre a été adopté lors de la Cinquième Conférence Internationale sur la Gestion des Produits Chimiques (ICCM5) à Bonn, en Allemagne, en septembre 2023. Il vise en effet à réduire les risques pour l’environnement et la santé, liés aux produits chimiques tout au long de leur cycle de vie. Il inclut des objectifs concrets pour éliminer progressivement certains des produits dont les plus nocifs. C’est un cadre multisectoriel qui implique diverses parties prenantes donc les gouvernements, les organisations internationales à l’instar de l’OIT et de l’OMS, ainsi que plusieurs représentants de la société civile.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) devra donc endosser un rôle essentiel dans le leadership et la coordination de cette démarche, pour assurer une gestion rationnelle des produits chimiques qui affectent directement ou indirectement la santé humaine.

Clavère NKEN, Chef CELCOM MINSANT

Le Minsante

la santé, un avenir prometteur.

la vision de développement à long terme du Gouvernement est l’accession du Cameroun au stade de pays émergent aussi bien du point de vue économique qu’industriel à l’horizon 2035. Dans cette perspective, le rôle du secteur de la santé est fondamental dans la mesure où il ne saurait y avoir de développement sans une bonne santé des populations.

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