C’est en effet sur Très Haut accord du Président de la République Son Excellence Paul BIYA, que le Ministre de la Santé Publique conduit la délégation camerounaise devant prendre part aux travaux de Brazzaville.
Du 26 au 30 août 2024, le Comité Régional de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique sera réuni dans la capitale congolaise Brazzaville. Au centre des travaux de cette 74ème session, l’élection d’un nouveau Directeur Régional de l’OMS Afrique, en remplacement de la Botswanaise Dr Matshidiso MOETI, élue depuis le 1er février 2015 et première femme à occuper ce poste.
Par ailleurs, il sera question lors des débats, de la mise en place de stratégies de lutte contre le Monkey Pox qui anime tristement l’actualité depuis des semaines, ainsi que d’autres pandémies et épidémies qui menacent le continent africain.
Elu 3ème Vice-président du Conseil Exécutif de l’OMS depuis la 155ème session de cette instance tenue à Genève en Suisse le 3 juin 2024 pour un mandat de trois ans, le Ministre Malachie MANAOUDA qui a été accueilli ce lundi 26 août par S.E Louis-Marie Magloire Nkoum-Me-Ntseny, Ambassadeur du Cameroun au Congo et les autres participants devront également travailler sur la matérialisation de l’Agenda de Lusaka, ce cadre concerté visant à transformer définitivement les systèmes de santé sur le continent, dans l’optique de parvenir notamment à une Couverture Sanitaire Universelle à l’intérieur des Etats-membres à l’échelle des blocs interétatiques, et d’accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
La promotion d’un leadership africain avec une capacité de financement durable de la santé, une coordination fonctionnelle et efficace entre les Initiatives pour la Santé Mondiale (ISM). En prélude à ce sommet de Brazzaville, une réunion technique s’est tenue à Addis-Abeba les 12 et 13 juin 2024 sur la promotion du leadership africain et l’unification de la position Africaine en vue de la réalisation de l’Agenda de Lusaka.
Pour une meilleure opérationnalité, une feuille de route avec des éléments clé a été élaborée. Il s’agit précisément d’un renforcement ou la mise à jour des cadres juridiques et politiques ; d’une mise en place de systèmes de gestion des finances publiques solides ; et d’une promotion des partenariats, les parties prenantes collaborant avec une vision partagée dans la poursuite d’objectifs communs en matière de santé.
Et à ce jour, grâce notamment à l’élaboration de la Stratégie partenariale du Ministère de la Santé Publique, le Cameroun a une avance sur plusieurs autres Etats membres. Une expérience à partager avec les autres participants.
Clavère NKEN, CHEF CELCOM MINSANTÉ