Le Ministre de la Santé Publique a fait cette annonce le 09 juillet 2021 au cours de la cérémonie d’installation du nouveau président du Comité de gestion de cette formation sanitaire.
« Monsieur ESSIANE André Noël, je vous déclare installé dans vos fonctions de président du Comité de gestion de l’Hôpital de référence de Sangmélima ». La phase rituelle a été prononcée par le Dr. MANAOUDA Malachie au terme d’une prise de parole renfermant des observations, des recommandations et des promesse à la suite de l’allocution de bienvenue du Directeur de cet hôpital. De prime abord, l’ambition du top management de voir cette formation sanitaire érigée en hôpital de première catégorie sera examinée par Monsieur le Ministre sous le prisme des performances réalisées jusqu’ici. Aussi va-t-il laisser entendre qu’il serait judicieux de continuer à travailler pour intéresser les populations par la qualité des soins dispensés. Dans le meilleur des cas, atteindre une autonomie financière permettant de répondre aisément aux diverses sollicitations inhérentes à son fonctionnement quotidien.
Le Dr. MANAOUDA Malachie va également s’attarder sur les autres doléances formulées par le Directeur Patrick BEKOULE en insistant sur les fréquentes interruptions de fourniture en énergie électrique. Le patron de la Santé va sur le sujet, annoncer séance tenante, qu’il est déjà prévu la construction d’une centrale solaire pour pallier cette difficulté. Par ailleurs, le Minsanté va demander qu’une action de communication efficace soit implémentée afin de valoriser le plateau technique ultramoderne de l’hôpital de référence de Sangmélima. Dans le même sens, il va recommander que les coûts des soins pratiqués soient revus à la baisse. Une recommandation qui va susciter une salve d’applaudissements nourris par l’assistance. Presqu’en guise d’instruction, le Membre du Gouvernement va exiger que le président du Comité de gestion aux côtés des responsables de l’hôpital de référence, de l’hôpital de district et des Collectivités territoriales décentralisées travaillent dans un esprit de complémentarité. La signature des documents relatifs à l’entrée en fonction de M. ESSIANE André Noël va constituer l’acte ultime de cette cérémonie juste avant la photo de famille.
*La gestion des données des patients informatisée à l'hôpital de district de Sangmélima.*
La cérémonie d’installation du nouveau président du Comité de gestion de l’hôpital de référence aura été précédée par une visite de l’hôpital de District. Le Dr. BILO’O Robertson conduit le Ministre de la Santé Publique et sa suite dans les différents services de cette structure hospitalière. Premier arrêt, le poste d'accueil des patients. Ici, un dispositif informatisé permet d’enregistrer les données du malade dès son arrivée et de lui délivrer un numéro pour son déploiement au sein de l’hôpital. Avant d’arriver à l’Unité de vaccination, le Ministre de la Santé Publique constate une couveuse laissée dans le couloir. L’explication fournie fait état d’un déficit d’espace et de l’absence d’un maintenancier pour remettre ladite couveuse en état de fonctionnement. Sur le champ, il est instruit de designer deux ou trois personnes qui pourraient bénéficier d’une formation dans ce sens.
Parvenu à l’Unité de vaccination, l’on apprend qu’à peine la moitié du personnel s’est faite immunisée contre le Covid-19. Le Ministre durcit le ton : _« il faut se faire vacciner. Une possible troisième vague de la maladie est peut-être à venir. Le personnel de santé n’a pas le droit de s’exposer aussi gravement et avec lui les patients qu’ils accueillent »._ La visite des services d’imagerie et d'odonto-stomatologie va donner à découvrir des équipements obsolètes et hors d’usage. Au vu de cette situation, le Ministre a engagé ses proches collaborateurs a en prendre note afin d’y apporter des solutions durables.
*L’espoir d’un nouveau départ pour le Centre Médical d’Arrondissement de Bikok*
Sur le chemin du retour vers Yaoundé, le Minsanté et sa suite font escale au CMA de Bikok dans le District de Santé de Ngoumou, dans la région du Centre. C’est un bâtiment qui a subi les affres des flammes et est partiellement alimenté en électricité. Par ailleurs, le laboratoire, la pharmacie, le bloc administratif attendent d’être équipés et par-dessus-tout, toute l’infrastructure mérite d’être réhabilitée, soutient Mme Cressance OTTOU, maire de la commune de Bikok.
L’hôpital a repris un fonctionnement normal avec l’arrivée, il y a environ deux semaines, d’un nouveau responsable. Une dotation de 15 lits, de microscope et d’autres matériels va permettre d’aménager les salles d’hospitalisation, etc. afin de limiter les cas de référencement des patients vers Mbalmayo et Yaoundé. D’autres pistes de solutions sont envisagées pour alléger la peine des près de 22 000 habitants de cette aire de santé répartis dans pas moins de 57 villages.
✒️C.T/Celcom/MINSANTÉ