Au nom du Ministre de la Santé Publique, par ailleurs Président du CNRBM, le Pr Louis Richard NJOCK, Secrétaire général, a présidé ce 18 février 2021 dans la salle des conférences du département de la santé, la première réunion annuelle dudit Comité.
En adhérant à l’initiative « faire reculer le paludisme (RBM) » en 1998 introduite par l’OMS et ses partenaires, le Cameroun a reconnu le paludisme comme un problème de santé publique.
En effet, malgré la baisse générale du taux de prévalence de 30% à 24% entre 2011 et 2018 et la baisse du taux de mortalité liée à cette maladie (depuis 2016, près de 07 millions de cas et 11 décès chaque année), une analyse causale de la situation révèle une propagation de la résistance des vecteurs aux insecticides ; la faible utilisation des moustiquaires, un faible accès aux services de prise en charge des cas de qualité et la faible qualité des données rapportées.
Le CNRBM mis sur pied a donc pour mission de coordonner les acteurs impliqués dans la lutte contre le paludisme, définir les grandes orientations et objectifs généraux de la riposte et mobiliser les ressources nécessaires.
Dans sa prise de parole, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique a rappelé que la réunion de ce 18 février 2021 a pour objectif de partager les résultats atteints à date dans la lutte contre le paludisme au Cameroun, présenter les propositions de nouvelles orientations stratégiques de la lutte contre le paludisme au CNRBM et redynamiser le fonctionnement de cette instance de coordination, pour l’arrimer aux nouvelles approches multisectorielles de lutte contre le paludisme et à la décentralisation pour un meilleur impact des interventions.
Rappelons que de manière statutaire, le CNRBM se réunit deux fois par an en session ordinaire ou en session extraordinaire pour des caractères urgents et exceptionnels.
FGM