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Publié le 17 May 2017  

Couverture en santé universelle : point de presse conjoint MINSANTE-MINTSS

En présence des Ministres du Travail et de la Sécurité Sociale, de la Communication, le Ministre de la Santé Publique a donné le 12 mai 2017  au hall de son département ministériel, un point de presse qui donne un aperçu du document cadre relatif à la couverture en santé universelle au Cameroun

En effet, selon les statistiques actuelles, 100 millions de personnes sombrent dans la pauvreté à cause des dépenses de santé chaque année. 32% des dépenses de santé  sont à la charge des patients ou de leurs familles. C’est cette raison qui a poussé les Etats  membres des Nations-Unies de se mettre ensemble pour essayer d’atteindre la couverture sanitaire universelle d’ici 2030.

C’est dans cette perspective que le Cameroun s’est proposé de mettre en place un mécanisme permettant à toute la population d’avoir accès à un paquet de soins de qualité, ceci avec la mise sur pied depuis deux ans, d’un comité interministériel comprenant les administrations, les formations sanitaires, les sociétés savantes, les corporations, la société civile et d’autres partenaires. Comme mécanisme, le Cameroun a opté pour une démarche participative et consultative. André Mama Fouda a rappelé que « pour assurer une offre de qualité en soins de santé à tous les Camerounais, sans avoir à se heurter aux difficultés financières, il faut une couverture fiable, équitable et financièrement soutenable où chaque individu est appelé à contribuer en fonction de ses capacités. Les services offerts prennent en compte un éventail complet des services de santé essentiels, y compris la prévention des maladies et la réhabilitation des infrastructures ». D’ici le mois de novembre de cette année, ledit comité pense pouvoir proposer un document-cadre décrivant l’ensemble du processus présentant les projections financières de ce grand projet social.

En rappel, dans le cadre du plan d’urgence, huit hôpitaux de référence sont en cours de construction, de quoi assurer une meilleure couverture dans les autres régions autres que Yaoundé et Douala. Il faut tout de même noter que le concept couverture en santé universelle diffère de l’assurance maladie. D’ici là, le comité interministériel doit donc se plancher sur trois principales préoccupations à savoir : la définition ou la circonscription des soins pour lesquels l’on est couvert, l’assurance de la qualité des soins dans la majorité des formations hospitalières, l’équité dans l’échelle des contributions et une carte sanitaire équitablement répartie sur l’ensemble du pays.

 

 

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